En regardant l’histoire de France depuis ses origines, on remarque la concomitance entre sexe et pouvoir en France.
Femmes marche pied, femmes initiatrices, femmes de pouvoir, elles ont une place prépondérante dans notre histoire.
Et les hommes politiques en profitent pour assoir leur autorité ou s’y soumettre.
De l’Antiquité au Moyen age jusqu’à l’émergence du christianisme, de Clovis à Charlemagne, sans oublier les romains et les gaulois, toute lutte politique n’est que vaste coucherie.
L’Eglise va tenter de tempérer l’activité sexuelle des hommes illustres du pouvoir en considérant que la sexualité n’a pour but que la procréation et que d’autres formes d’amour ne sont que péchés, car ils étaient considérés comme « faisant les bêtes » : comparaison absurde au demeurant, ce sont les bêtes qui ne font l’amour que pour se reproduire tandis que les hommes et les femmes le font par plaisir.
La femme auparavant dominatrice comme libre est désormais regardée comme l’origine de tous les maux et pour cette raison le pape Grégoire VII décide au coeur du Moyen âge de rendre le célibat des prêtres obligatoire.
Comme quoi, si on remonte aux sources du christianisme il n’y a que paillardise : les prêtres ne s’ennuyaient pas de la chose et s’en donner à coeur joie.
Par la suite, ne vous étonnez pas des écarts de nos célébrités historiques : Henri IV le Vert galant, François 1er le géant amoureux, Louis XIV le souverain séducteur, Louis XV l’érotomane, jusqu’à Félix Faure adepte de la luxure jusqu’à sa fin resté dans les annales, etc.
Livres conseillés :
Déshabillons l’Histoire de France, Gonzague Saint Bris
Liaisons dangereuses, Choderlos de Laclos
Cordialement,