Accueil France Une assiette en or contre un mort dans la rue !

Une assiette en or contre un mort dans la rue !

Commentaires fermés
0
699
Fouquet's incendié

On attaque des symboles de l’humiliation sociale où l’argent est roi.

Mais qui attaque-t-on ?

En premier lieu, les plus démunis qui crèvent dans la rue la bouche ouverte, sans la pitance du Saint Fouquet’s.

On va dire que la faute en revient au dérèglement climatique encore ? Le froid tue ? Toujours la même formule pour se déculpabiliser de la misère sociale.

Le Fouquet’s à été incendié et saccagé lors de l’acte XVIII, oui et alors ?

Et les 566 SDF morts dans la rue en 2018, portant l’opprobre au Fouquet’s où l’on fête ou l’on ripaille de gloire, de succès et de réussite, à grand renfort de Bacchus. Et où l’on se gosse de ce qui n’ont rien…

Ces clochards qui s’accumulent devant vos artères, sont réduits charitablement à un sigle, SDF, un sigle technocrate destiné à dissimuler la honte d’un pays riche jetant à la rue ses rebuts qui meurent comme des mouches, tournant la culpabilité en ostensible charité !

Et ces millions de chômeurs, qui peinent à trouver un emploi on en parle ? Eux aussi forment la cohorte des corbillards de la misère sociale.

En effet, le stress et autres symptômes (perte de sommeil, sentiment de devalorisation, problèmes cardio-vasculaires, addictions, diabète, dépression, burn out, etc.) engendre des maladies organiques qui diminuent leur espérance de vie, voir qui les tue.

On compte entre 10 000 à 15000 décès imputables au chômage par an, et le chiffre est en hausse (Pierre Meneton, chercheur à l’Inserm, étude 2015).

La violence des riches n’est plus soutenable, elle est visible. La société française est une fabrique de souffrances sociales.

Le Fouquet’s est incendié, mais à qui la faute ? Aux présumés casseurs ou à des agents de l’état macroniste ? Un symbole du bling-bling tombe !
D’ailleurs ne serait-ce pas un projectile des FDO qui a mis le feu en tombant sur le store ?!

Ne comptons plus les victimes de la faillite des services publiques qui constituent un crime, qui constituent un délit, bien plus grave qu’un simple incendie de restaurant qui sera lui indemnisé par l’Etat (il suffit de dire qu’il s’agit d’une révolte populaire pour être indemnisé par les assurances).

Certes, on déplore évidemment les violences urbaines, mais elles n’ont qu’un auteur Macron, sa milice et sa politique nocive au bien de tous les citoyens français.

Le scandale à pris fin et ce n’est pas un incendie !

Cordialement,

Charger d'autres articles liés
Charger d'autres écrits par clearlook
Charger d'autres écrits dans France
Les commentaires sont fermés.

Consulter aussi

La veillée d’armes

La veillée d’armes   Suite à l’acte 1er de cet été (l’embrasement),…