
Dans la petite vie de Macron, ça glisse sous les pavés. Mais l’atmosphère est glaciale.
Pendant que l’on manifeste devant la gueuse (La République), on s’amuse à l’Assemblée, parmi l’infini minorité de présents, à voter des lois antisociales qui justifient amplement la colère du peuple (loi Pacte signée dans la nuit du 15 mars par 45 députés sur 577).
On brade les services publiques, on vend les bijoux de l’Etat, on se moque des révoltes populaires qui n’ont jamais parus aussi légitimes qu’aujourd’hui.
À côté de cela, qui s’appelle vandale ?
Liquider le Fouquet’s où liquider l’Etat ?
A qui revient le crime ?
Un restaurant de luxe ou pas, ne vaut pas le sacrifice de vies humaines !
Macron montre ses crocs, interdisant le droit de manifester sur les Champs-Elysées (ce qui est contraire aux principes fondamentaux de la 5ème Constitution française), il est en pleine mutation dictatoriale.
Il va mettre en oeuvre des mesures d’urgences exceptionnelles afin de lutter contre la voix du peuple.
Après l’Etat d’urgence pourquoi pas l’article 16 et la dictature que permet notre République ?
Répression quasimitariste en perspective ?
Les dernières heures d’une République bafouée sonnent la « trompette de la mort ».
Cela ne vous dit-il rien ?
Rome ou comment meurt une République !
Crises institutionnelles, partage inégalitaire des richesses, appel à des démagogues promettant d’en finir avec le « vieux monde », une classe politique sclérosée, une classe moyenne mécontente, un système politique corrompu, une population sous-représentée, des émeutes à répétition, une ville sillonnée par des bandes armées à la solde du pouvoir (milice privée et secrète), une anarchie récurrente, et une République à l’agonie, saignée à mort !
En cas de troubles graves, l’appel à l’état d’urgence, le senatus consultum ultimum, la levée de troupes de volontaires par l’Etat.
Ce qui fait écho à la mobilisation de l’opération sentinelle. Ce qui est un aveu de faiblesse de la part de l’Etat : pour de simples désordres on lève des troupes comme si la Patrie était en danger…!
La « Patrie en danger » étant un pretexte pour toute dérive autoritaire. Écho encore à la Bataille de Valmy de 1792 et la terreur qui s’en est en suivi pour écraser toute tentative de rebellion (la « terreur blanche »).
La Rome du 1er siècle avant notre ère évoque notre époque menacée par les autoritarismes.
Avec les enquêtes du Sénat en cours, le peuple à ses armes, face au délit d’un pouvoir en berne. Et la colère est la première des armes.
Selon les prophéties, dans un avenir proche :
« PARIS sera brûlé par sa canaille »
(confidence de Mélanie Calvat à l’abbé RIGAUX en 1896)
Le mois d’avril approche. Les violences s’amplifient. La procédure de destitution de Macron entre en germe.
Le mois de mai suit et sonnera le glas de son pouvoir usurpé.
Tic Tac Tic Tac.
Quand la gueuse est menacée, elle revient au galop. Et ces citoyens avec.
« Que l’on touche à la liberté
Et Paris se met en colère
Et Paris commence à gronder
Et le lendemain, c’est la guerre
Paris se réveille
Et il ouvre ses prisons
Paris a la fièvre
Il la soigne à sa façon
Il faut voir les pavés sauter
Quand Paris se met en colère
Faut les voir, ces fusils rouillés
Qui clignent de l’œil aux fenêtres
Sur les barricades
Qui jaillissent dans les rues
Chacun sa grenade
Son couteau ou ses mains nues
La vie, la mort ne comptent plus
On a gagné, on a perdu
Mais on pourra se présenter là-haut
Une fleur au chapeau
On veut être libres
À n’importe quel prix
On veut vivre, vivre, vivre
Vivre libre à Paris
Attention, ça va toujours loin
Quand Paris se met en colère
Quand Paris sonne le tocsin »
(Paris en colère, Mireille Mathieu)
https://youtu.be/KSAic8ikyxo
P.S. Pour les connaisseurs :
(« Paris sera un jour effacé » concerne sa destruction par un feu nucléaire dans quelques années lors de la 3ème guerre mondiale, objet d’un autre article).
Cordialement,