La justice de Trump
Bienvenue à Gitmo !
Gitmo est le petit surnom de la prison militaire de la base navale de Guantanamo Bay.
C’est une base militaire et antiterroriste. Une des mieux protégée au monde.
Depuis l’élection de Donald Trump, des milliers de places de détention supplémentaires ont été construites et Gitmo s’est étendu.
Contrairement a une rumeur ayant circulé dès décembre 2018, il n’y a aucune barge pénitencière à Gitmo.
Pour d’avantage de détails, lire la très bonne analyse, honnête, faite par ce chercheur ici :
https://wmerthon6.wixsite.com/website-1/home/qanon-prison-barges-debunk
Il y a par contre deux barges d’habitation (de la Navy) de gardes militaires prélevées et amenées à Gitmo (contenant 535 places par barge) depuis le 18 janvier 2019.
Un rapide calcul permet d’établir qu’au moins 1070 gardes nationaux ont étés rajoutés aux 1200 gardes existants depuis le début 2019 !
Comme les gardes de Gitmo ont deux tours de garde journaliers de six heures chacun, avec 12h de repos entre chaque tour de garde. Cela signifie qu’à tout moment 1135 gardes sont en fonction.
Or chaque garde à la responsabilité de 16 prisonniers. Ainsi, on peut déduire que Gitmo peut surveiller jusqu’à 18 160 prisonniers au maximum avec les effectifs actuels.
Si le nombre de gardes augmentent, on peut en déduire logiquement que le nombre de prisonniers augmente également.
Les prisonniers amenés à Gitmo relèvent ou du terrorisme international ou du secret défense.
Pour l’instant, les opérations en cours sont gardées secrètes. Certains transports dans le cadre de ces opérations ‘outlaw’ vers Gitmo permettent d’amener des prisonniers où ils attendent d’y être jugés et condamnés par des tribunaux militaires et d’autres, exécutés en fonction de la gravité de leurs crimes.
Nous savons que près de 100 000 actes d’accusation grave sont sous scellé : les ordres d’arrestations sont dorés et déjà signés par les procureurs généraux.
https://twitter.com/lonegreyhat/status/1112479498342187014?s=19
La gravité de ces actes ne fait aucun doute.
Les chefs d’inculpation sont tellement graves (haute trahison, massacres de masse, sacrifices humains d’enfants par milliers, actes terroristes) que certains d’entre eux seront exécutés (estimation probable de 85%), les autres écoperont d’une peine de prison à vie (estimation probable de 15%).
Pour être précis, les États-Unis d’Amérique s’arrogent le droit d’enlever, de juger et d’exécuter tout citoyen étranger ayant commis ou ordonner des crimes sur le territoire américain. La sauvegarde des États-Unis et du peuple americain est une priorité de la politique de Trump. A ce titre, ce n’est pas pour la gravité des meurtres qu’ont commis des personnes sur le sol américain qu’ils seront jugés par des tribunaux militaires à Guantanamo mais par menace de l’intégrité du sol américain. On y juge uniquement ceux qui cherchent à nuire aux États-Unis d’Amérique !
A cet effet, 154 juges américains sont employés à Guantanamo, se déplaçant via des avions militaires en catimini afin de présider les nombreux procès militaires qui vont juger ces criminels et les condamner.
Certains motifs sont si graves que les dossiers d’inculpations impliquent plusieurs juges (un juge par affaire).
Toutes les preuves lors de leurs procès sont réunis pour un jugement par la cour martiale de manière clairement équitable. Ce n’est pas un simulacre de jugement, mais un jugement clair et précis : chaque accusé profite de tous les droits de défense dont dispose un citoyen américain.
A Gitmo, la justice règne en ce temps des arrestations.
Cordialement,