
L’article qui suit vous expliquera les enjeux du commerce international et de ses limites.
Face aux démons de la seconde guerre mondiale liée au repli nationaliste, l’initiative de la libéralisation des échanges revient aux Etats-Unis.
Fondée juste après-guerre, le GATT (‘General Agrement on Tariff and Trade’) a pour but de libéraliser l’économie de l’Occident mais…pas des peuples.
Depuis la seconde guerre mondiale, on a assuré que la libéralisation du commerce était un gage de paix.
Qu’elle pauvre chimère !
Dès lors le GATT fut l’organisme du libre-échange. Sa vocation première, baisser les tarifs douaniers, permit l’essor de la croissance mondiale tout en protégeant les plus faibles pays sur le plan commercial.
Or les différents rounds de négociations aboutissant à la fondation de l’OMC (‘Organisation Mondiale du Commerce’) en 1995 (Uruguay round) montra, la crise économique survenue (1er choc pétrolier de 1974), les limites du libre-échange à tout va.
Dès lors, l’OMC propulsa une guerre économique des nations dressés les unes contre les autres dans un jeu cruel écrasant les plus petits !
Cette guerre économique remplaça l’économie de la paix (premier but du GATT) !
C’est pourquoi, depuis lors, la montée du protectionnisme s’accompagne dune volonté d’échapper au diktat du libéralisme économique appauvrissant les populations abattues par les crises économiques successives.
Dès 1834, le système fiscal allemand, le zollverein garantissait un libre échange à l’intérieur de la zone douanière et un protectionnisme à l’extérieur. Ainsi il garantissait la réussite des industries naissantes.
Cet exemple, certes issus du 19ème siècle, montre la nécessité de protéger les plus faibles économiquement, afin d’éviter les guerres.
La guerre commerciale est rude et détruit les intérêts des nations.
On ne le répétera jamais assez, la libéralisation des tarifs douaniers de l’OMC a rendu les plus faibles plus faibles et les plus forts plus forts, dans une forme de darwinisme économique mortifère.
Le président américain Donald Trump, face à la montée des populismes et la décadence de l’Occident face au BRIC (Brésil, Russie, Inde, Chine) montra une volonté de protéger les intérêts de son pays en enfreignant les règles intangibles de l’OMC.
La montée des prix de douanes sur l’acier notamment en vue de sauver son pays des attaques de la Chine et du vieux continent (Allemagne) permettent à la nation américaine de renouer avec une croissance créatrice d’emploi. Des lors l’économie américaine ne s’en porte que mieux comme le prouve les derniers indices économiques : chômage faible, croissance forte.
C’est un président hérétique au regard de l’OMC qui dans sa politique était à l’initiative de la baisse des droits de douanes depuis 1947.
Mais en elevant les taxes douanières sur tous les produits manufacturés, Trump met fin au libre-échange avec ses partenaires économiques (Chine, et Allemagne). Il participe alors à la reprise du protectionnisme en Occident attaquant la religion sacrée du libre-échange mondial.
Par rapport au libéralisme economique, le protectionnisme se veut un bouclier contre la montée des populismes, un rempart contre tout excès de l’injustice des plus faibles.
Trump n’est donc pas un populiste, ni un démagogue mais un pragmatique soucieux du bien-être de ses citoyens, contrairement au discours lénifiant tenu par la presse internationale.
En effet, Trump a compris que le repli identitaire naissait de la jungle économique c’est-à-dire de la loi du plus fort.
Le populisme est donc une conséquence directe du libre-échange international.
Comptez les morts des délocalisations successives !
Les attaques au sacro-saint libre-échange serait selon la presse inféodée à la Cabale un péché mortel des démocraties occientales.
Ce serait même un recul par rapport aux efforts de paix !
Qu’elle foutaise !
Au contraire, le protectionnisme est un garant des économies en difficulté d’ici ou d’ailleurs.
La France, afin de sortir de son marasme économique devrait échapper au dogme du libéralisme économique et suivre cet exemple marquant qui fonctionne !
A présent faisons preuve de pragmatisme afin de sauver nos intérêts dans cette lutte sans fin !
Posons-nous la question suivante : qui est belliqueux ? Les protectionnistes ou les libres-échangistes ?
J’espère que cet article vous aura fourni la réponse.
Cordialement.