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La bonté est le propre de l’homme

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Bonté

La bonté est le propre de l’homme.

La bonté est intrinsèquement humaine.

En effet, lors d’une émission qui fit date, La Tête au carré, en 2012, le docteur en psychologie Jacques Lecomte fût invité afin d’aborder les thèmes de son livre La bonté humaine qui traite des notions d’altruisme, de générosité et d’empathie.

Jacques Lecomte, après avoir effectué des centaines d’études, bouleverse nos croyances : la bonté est irrémédiablement inscrite au fond de nous.

La plupart d’entre nous est convaincu de la nocivité de la nature humaine. Thomas Hobbes, dans le Léviathan au 18eme siècle le soutenait déjà avec sa théorie de la lycanthrophie : l’homme est un loup pour l’homme.
Cette opinion est inscrite dans la perception du réel de l’homme occidental contemporain. Dès lors, Jacques Lecomte va à contre courant et nous surprend en rétablissant la vérité.

Les médias propagent en boucle des messages de mauvaise augure afin d’attirer ses clients : lecteurs et téléspectateurs.

Ils alimentent de fait la matrice de la fausse réalité.

Rappelez-vous en 2005, l’ouragan Katrina qui toucha La Nouvelle Orléans, fût l’occasion pour les médias de répandre partout des fausses rumeurs : viols, pirateries, pillages, etc.
Or il n’en était rien. Bien au contraire, jamais il n’y eut tant d’aide et de solidarité au cœur de cette tragédie.

Pour aller plus loin, le propre de l’homme serait l’égoïsme dans le stade de survie (théorie de la survie et de l’intérêt) et son corollaire la violence. Cette idée repose sur la théorie néo-darwinienne de la sélection naturelle. Or ceci n’est qu’une illusion servant à justifier un État tout puissant pour nous protéger de nous-mêmes. Pour en savoir davantage, lire les théoriciens du contrat : Hobbes (Le Léviathan), John Locke (Essai sur le pouvoir civil), et Rousseau (Le contrat social). Il s’agit là de philosophie morale et politique, lecture certes barbante, mais édifiante si l’on souhaite comprendre l’instrumentalisation du pouvoir des médias et de la politique sur nos sociétés.

Nous avons grandi dans un climat de peur des uns et des autres, intoxiqués par ce genre de théorie. Tout le monde peut constater que la violence véhiculée dans les médias génère le sentiment de vivre dans un monde dangereux.
Nous savons tous, plus ou moins, que le discours de la peur est régulièrement utilisé par des politiciens démagogues pour promouvoir leurs objectifs, le plus souvent sécuritaire.

Les médias mais également des philosophes renommés dans l’histoire de la pensée exposent chacun d’entre nous à un ensemble de verres déformants, accentuant les biais de négativité. Ils sont porteurs de cette idéologie mortifère qui contamine l’esprit humain.

Aujourd’hui, le doute n’est plus permis, nous avons le droit de croire en la bonté de l’homme et d’être optimiste sur la nature humaine.

Depuis sa naissance, l’homme est doté de la faculté de réagir à des situations diverses, de distinguer le Bien du Mal, de distinguer ce qui relève de comportements égoïstes ou d’entraide. Par ailleurs, l’homme au contact de ses congénères, développe et fortifie son altruisme. Il est pleinement apte à se tourner vers la bonté, l’entraide, la compassion, la bienveillance et l’altruisme en situation de détresse humaine.

Il porte en lui-même toutes les valeurs de bien et de bonté et cela dès la naissance.

L’homme est naturellement et culturellement bon.

Cordialement,

  • Société complexe

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    De toute urgence, l’homme doit s’extirper de sa léthargie tant économique que …
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