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De l’autre côté du périph’

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Radicalisation

De l’autre côté du périph’

Les véritables chiffres sur le nombre des mosquées radicales en France sont inquiétants. En effet, 152 mosquées salafistes sur le territoire national recensés (Ministère de l’intérieur, 2018) dont 80 pour la seule région Ile-de-France (le Figaro Magazine, zone de compétence du SCRT, 2018). Avec rappelons-le une hausse estimée de 170% entre 2010 et 2016 (Service central du renseignement territorial, juin 2016).

Ces chiffres que je vous livre ne tiennent pas compte des lieux de cultes clandestins.

Au vu de cette haute concentration, il est grand temps d’agir !

D’autant plus que, Mickaël Harpon, auteur de l’attentat terroriste qui a eu lieu le 3 octobre au cœur de la Prefecture de police de Paris, a eu accès à la liste des taupes dans les mosquées salafistes (journal le Canard enchaîné).

Avec cet attentat, l’État est touchée en plein cœur. Preuve est faite de l’incurie des pouvoirs publics qui se révèlent impuissants à endiguer ce phénomène !

D’autant plus que ces chiffres sont en dessous de la réalité ! L’islam radical ne se limite pas à l’islam salafiste !

Aux portes de Paris sévit le radicalisme religieux : la mouvance salafiste en Seine-Saint-Denis, en premier lieu, progresse inexorablement sur le lit de l’islamophobie depuis les années 1990. Face à cette accentuation du salafisme, on dénombre aujourd’hui plus 900 personnes fichés S dans le 93.

Mais contrairement à la croyance soutenue par les politiques, l’islam radical ne se nourrit pas du chômage de masse dans les banlieues, mais bien plutôt d’un repli identitaire alimenté par la discrimination de toute sorte tel le délit de faciès.

Le constat sociologique démontre que les lois prises par la République pour un Islam français n’ont été qu’un piège qui s’est vite retourné contre la République elle-même. En effet, le port du voile intégral, la prière de rue se sont faits actes de résistance dans un contexte de désoeuvrement et d’inculture.

Le 93, Seine-Saint-Denis, est un département à part : pot-pourri de multiples nationalités et d’origines diverses, fruits de vagues d’immigrations successives, marqué de plein fouet par les purges industrielles, véritables saignées. Terre industrielle, autrefois prospère, avec PSA à Aulnay, Veolia à Aubervilliers, Canal+ à Saint-Denis, qui ne sont plus aujourd’hui que des souvenirs. Aujourdhui, plus de la moitié des habitants de la Seine-Saint-Denis sont au chômage.

Laissés pour compte de la République, la population sombre dans le radicalisme religieux, menant aux attentats terroristes.

On dénombre 700 000 musulmans sur 1,5 millions d’habitants en février 2015, soit 45% de la population du 93 (donnée du préfet Philippe Galli), mais également une extraordinaire diversité religieuse, pépinière de mouvements « radicalisés ».

On estime à 20% le pourcentage de jeunes basculant volontairement dans l’idéologie radicale (islam orthodoxe). Avant les années 2000, ils ne représentaient que 4%

Si on prend en compte les lieux de cultes clandestins, on dénombre en réalité 245 mosquées salafistes sur l’ensemble du territoire français dont 97 mosquées salafistes pour le seul département du 93.

La communauté Tabligh, encadrée par la direction indo-pakistanaise, organise des stages obligatoires pour ses cadres ainsi que des missions de prosélytisme pour ses militants. Ils appliquent le même type d’islam que les Talibans, répartis en 147 mosquées Tabligh (SCRT, 2017). Parmis les terroristes recensés qui ont causé des ravages, Khaled Kelkal, Zacarias Moussaoui, Djamel Loiseau, et plus récemment, les six familles de djihadistes français de Lunel partis en Syrie fanatisés dans la mosquée Tabligh de Lunel.

La confrérie des Frères Musulmans, dont l’ex-président de l’UOIF (rebaptisé Musulmans de France) admettait être membre, avec 196 mosquées dans lesquelles les théoriciens musulmans, imams et prédicateurs justifient le jihâd armé et l’État islamique (Hani Ramadan, Sermons du vendredi rappels et exhortations, éditions Tawid, 2011). Ces mosquées sont marquées par un terreau salafiste dominé par les Frères Musulmans, avançant masqués : en réalité, ils y enseignent un islam orthodoxe qui respecte l’esprit et la lettre du Coran. Et seuls 9% de ces mosquées prêchent des valeurs non-islamistes.

Récapitulons, sur le territoire :

- 50 mosquées radicalisées Turques.
- 147 mosquées radicalisées Tabligh
- 196 mosquées radicalisées UOIF (et non 170 comme on le lit sur plusieurs sites)
- 245 mosquées salafistes (et non 152 comme on le lit sur plusieurs sites)

De plus, il faut savoir que nombre de lieux de culte musulman double approximativement tous les dix ans. Pour 95 départements, on recense 913 (en 1985), 2034 (en 2005), 4591 (en 2015), 6912 (au 4 février 2019), 6999 (au 15 octobre 2019) mosquées et associations musulmanes ainsi qu’écoles coraniques en France (selon le recensement de muzulmania).

Les écoles coraniques clandestines (dans lesquelles on y enseigne un islam radical) ont explosé en 2019, à Marseille en particulier où 80 établissements illégaux ont étés identifiés.

Voilà le décompte en tenant compte des lieux de cultes clandestins. Le Service du renseignement territorial de Seine-Saint-Denis
(STR 93), chargé de la surveillance de l’islamisme radical dans le 93, depuis sa genèse dans les années 90, atteste la présence de 250 mosquées radicales (au 25 janvier 2019, on dénombre 217 mosquées, salles de prière et associations salafistes implantées en métropole, identifiées).

Récemment, certains agents du Renseignement et lanceurs d’alerte ont déploré la gestion piteuse de l’islam tricolore, « nid de vipères », abandonné à des dirigeants inutiles, incapables de fermer ces lieux de radicalisation.

Il faut se rendre à l’évidence : la charia n’est pas compatible avec l’ordre républicain.

Si la puissance publique ne réagit pas à la mesure des événements « bientôt on pleurera d’autres morts » confie un agent du Renseignement.

De l’autre côté du périph’ la maison brûle et l’incendie se propage.

Cordialement,

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