Free Iran

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Free Iran

Free Iran

La révolution se poursuit en Iran.
La société iranienne, en ébullition, aspire au changement.

Vous ne l’ignorez pas, le régime des Mollahs en Iran est apparenté à celui de Daech sur le fond politique et idéologique. Dans son expansion politique, l’Iran utilise ses ambassades et ses diplomates pour commettre des attentats terroristes aux États-Unis et en Europe, notamment en France.

La République islamique d’Iran est un régime terroriste comme le prouve le financement de la guerre et du terrorisme en Syrie, en Irak, au Liban et au Yémen.

Ce régime islamiste détourne les biens publics pour leur bellicisme régional et leur terrorisme international. Le peuple iranien qui a pris conscience de l’ampleur de la corruption du régime s’insurge et se révolte face aux conséquences économiques de la cleptocratie. En effet, de nombreuses protestations ont lieu de plus en plus souvent et sous différentes formes.

Maryam Radjavi

Je vous ai parlé, dans de précédents billets, de Maryam Radjavi, présidente élue du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI).

M. Radjavi

Le CNRI est une alternative démocratique, intelligente et pacifiste qui se propose de remplacer le régime idéologique et corrompu des mollahs (inféodé au Deep State iranien) afin de redonner le pouvoir aux représentants élus du peuple iranien.

Ce mouvement, comme le rappelle M. Radjavi sur son compte Twitter, se bat pour « instaurer une république démocratique et pluraliste fondée sur la séparation de la religion et de l’Etat, l’égalité des femmes et des hommes, l’autonomie des minorités et un Iran non nucléaire« .

Morts

Le peuple iranien en a assez de l’oppression qu’il subit et se trouve lassé de pareille misère dans le peuple. Il veut être délivré de la torture et des exécutions que mène le régime.
Depuis 1979, on compte 120 000 hommes et femmes exécutés en Iran au nom du fanatisme religieux en plus des 30 000 prisonniers politiques victimes du massacre de 1988 dans 110 villes (lire Crime contre l’humanité de Maryam Radjavi).

Crime contre l'humanité

La jeunesse iranienne essaie de résister tant bien que mal, en underground, essayant de se rebeller contre le régime en le provoquant (port de tee-shirt trop moulant pour les garçons, mèche de cheveux qui dépasse de leur foulard pour les filles, etc.).
Mais cette subversion est difficile, parfois réduite à néant. La plupart finissent ou par sombrer dans la consommation de drogues (une des plus élevées de la planète) ou par se résigner s’ils n’arrivent pas à s’exiler du pays.

Rendez-vous compte, ces jeunes dès leur enfance, sont obligés de subir un strict contrôle des mœurs qui les noie dans l’amertume ou la colère. Ils essaient de se rebeller face à la chape de plomb idéologique imposée par le régime des mollahs (mixité interdite à l’école comme à l’université, restrictions et foules d’interdits, etc.) dans laquelle ils grandissent.
Ils tentent de contester le pouvoir en place mais chaque action est automatiquement réprimée, les réformateurs écartées, les associations dissoutes, les activistes poursuivis ou arrêtés.

Le climat liberticide est partout : presse muselée, réseaux sociaux censurés, associations d’étudiants et universités surveillés, internet ralenti, antennes paraboliques interdites, radios étrangères brouillées, etc.

Plus de 3,5 millions d’iraniennes ont du payer une amende ou ont étés enfermées pour « crimes contre la moralité publique » (chef d’accusation qui concerne le plus souvent la tenue vestimentaire comme le non respect du port obligatoire du hijab en public). Cette mission de surveillance, confiée au Gasht-e Ershad, sillonnent les rues des villes iraniennes en humiliant et en rabaissant les iraniens, ce qui accentue le mal-être collectif de la société.

Quand au pouvoir d’achat iranien, il aurait diminué de 15% entre 2007 et 2017. Et malgré les immenses ressources naturelles, en particulier les réserves de gaz et de pétrole, jusqu’à 40% de la population iranienne vit sous le seuil de pauvreté. La classe moyenne affaiblie est en voie de disparition, et une grande majorité d’iraniens vivent dans des situations d’une extrême pauvreté.

Lorsqu’on sait que les recettes pétrolières ont étés évaluées entre 2005 et 2015 à plus de 700 milliards de dollars et que des dizaines de révélations du CNRI ont montré que des milliards de dollars avaient étés détournées ou tout simplement évaporés, c’est tout simplement scandaleux.

On est loin des quinze glorieuses (1960-1975) qui avait vu l’économie iranienne, florissante, rattraper celle des puissances occidentales !

Free Iran

Le peuple désire une République fondée sur la liberté, la démocratie et la séparation de la religion et de l’Etat. Des unités de résistance se lèvent partout en Iran.

Mais comme à son habitude, à chaque manifestation pour la défense de leurs droits, comme la semaine dernière, le régime répond par la répression.

Lundi dernier, six manifestations et mouvements de grèves se sont distillées dans diverses régions du pays, organisées par des travailleurs qui s’insurgent sur leurs conditions de travail et contre leurs salaires impayés (parfois ils ne perçoivent pas de salaire pensant sept mois…).

Vous n’en aviez pas entendu parler ? Rassurez-vous, moi non plus.

Les employés de la société pétrochimique Farabi dans le port de Mahshahr ont fait grève pour protester contre leurs salaires impayés.

Les travailleurs de Kharadegh à Naghadeh ont fait grève car ils ne perçoivent pas de salaires depuis plus de sept mois. Ils se sont rassemblés devant le bureau local et le bureau du gouverneur.

À Téhéran et à Ispahan, les retraités ont protesté car ils ne perçoivent pas leurs pensions.

Les employés de l’Office des télécommunications d’Ahwaz se sont rassemblés devant l’office central des télécommunications de la province du Khouzistan.

Les travailleurs de l’usine Azarab d’Arak ont organisé une manifestation devant l’usine, malgré l’interdiction de manifester et la fermeture de l’usine annoncée par des agents du régime. Les travailleurs ont appelé à la libération des travailleurs arrêtés lors des manifestations du dimanche, rejoints par les membres des familles des personnes arrêtées.

Manifestation Iran

La réponse du régime à toutes ses manifestations est sans surprise : répression, terroriser, l’empêcher de se révolter, protéger l’intérêt des mollahs et ne pas affaiblir l’autorité du Guide suprême dont la popularité est réduite par la guerre des clans, les purges et les éliminations systématiques des cadres dirigeants.

Les actuels dirigeants iraniens, en particulier Khamenei, savent que tout assouplissement et tout changement véritable dans leur politique ainsi que sur la question des Droits de l’homme engendrerait un processus irréversible.

En effet, les mollahs ont en mémoire les conséquences de l’assouplissement du Chah d’Iran en matière de répression : les manifestants descendirent dans la rue et mirent fin à la monarchie. Un assouplissement engendrerait le soulèvement massif populaire, une dissolution rapide du système et enfin le renversement du régime islamique. La marge de manoeuvres des mollahs est par conséquent particulièrement réduite.

En philosophie, l’école des annales (mouvement de pensée histeriosciste) précise que lorsque l’autorité d’un Etat retombe en intensité surgissent des révolutions qui le renverse. Bien conscient de ce phénomène qui s’est produit auparavant en URSS le régime des mollahs maintient la pression.

Maryam Radjavi appelle l’Organisation internationale du Travail, les unions syndicales ainsi que tous les défenseurs des droits humains et les travailleurs à condamner les politiques anti-ouvrières du régime et à défendre les droits des travailleurs iraniens.

L’important, comme le souligne M. Radjavi, « est de se tenir au côté du peuple iranien qui veut le renversement de ce régime ».

République islamique, tes jours sont comptés.

Cordialement,

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