Un juge parmis les justes.
- Le plan de paix de Trump, un plan anti-Rothschild -
I Le dernier sursaut
En 1948, au sortir de la seconde guerre mondiale et à la suite de la Shoah, où 6 millions de juifs furent gazés dans les camps de concentration nazis, est fondé l’État d’Israël.
Création de toute pièce de Rothschild, sioniste à la tête du Deep State. Il faut préciser que la création d’un état juif est controversée chez les juifs : en effet, beaucoup de juifs souhaitent l’assimilation et non la revendication de leur judéité. C’est pourquoi il convient de distinguer antisionisme et antisémitisme. Rosa Luxemburg, polonaise révolutionnaire ou Annah Arendt, philosophe allemande, étaient contre, tout en étant juives, la création d’un état israélite. Le sionisme est justement le fait de revendiquer un état juif sur la terre promise, alors que l’antisémitisme est un racisme dirigé contre les juifs. Dès lors, est-il opportun pour les juifs même à la suite du génocide d’avoir un état hébreu ? En effet, Israël, création sioniste de Rothschild, on le répète, contre les juifs et les israéliens, ne sert pas les intérêts des juifs.
Il est primordial de prendre en compte cet aspect de la question juive pour comprendre l’enjeu du plan proposé par Trump.
Cette terre promise, Israël, est contestée dès sa naissance par ses voisins arabo-musulmans. Petit îlot juif entouré de géants musulmans, dont le seul soutien est l’Occident, grand ennemi de ces pays.
La Palestine, pré-existant à l’état hébreu, soutenue par le monde arabo-musulman sombre progressivement dans le terrorisme islamique. Les guerres successives d’Israël dans la région, toutes victorieuses, étendent son territoire au détriment des frontières de l’accord de 1948. En effet, la Palestine de 1948 est progressivement dépecée au profit d’Israël qui se militarise avec le soutien des États-Unis jusqu’à obtenir légalement la bombe nucléaire.
La capitale initiale de Tel Aviv, neutre, devient Jérusalem, officieusement.
Depuis 1948, sang, larmes, terreur et guerres, égrènent 72 ans d’histoire du Proche-Orient.
Face à cette tragédie déstabilisant toute la région et alimentant le terrorisme islamiste comme la paranoïa israélite, les États-Unis tentent, tout en protégeant Israel, leur allié historique, un accord de paix.
Les accords d’Oslo en 1995, sous la houlette de Bill Clinton, laissent entrevoir un espoir de paix entre la Palestine et Israël. La poignée de main historique entre Yasser Arafat, chef de l’OLP (‘organisation de libération de la Palestine’) et Yitzhak Rabin, premier ministre israélien, est historique. Las, ces espoirs sont réduits à néant : Rabin est assassiné par un juif intégriste (ultra-sioniste).
Les espoirs de paix sont balayés aussitôt et le terrorisme reprend avec une ampleur renouvelée avec le bras armé du Hamas, mouvance islamiste liée aux Frères Musulmans.
https://youtu.be/22KsKRTcY4U
https://www.france24.com/fr/20170502-hamas-charte-prend-distances-freres-musulmans-mechaal-etat-palestinien
Depuis la situation semblait insolvable… jusqu’au plan de paix proposé par Donald Trump le 28 janvier 2020.
Ce plan de Trump pour le Proche-Orient est disponible sur le site de la Maison Blanche :
https://t.co/cC1y5Vr5YF
Ce plan dès son origine semble être voué à l’échec puisque proposé unilatéralement sans consultation réelle du Hamas au pouvoir en Palestine : c’est un plan de ce fait mort-né. C’est comme si Trump célébrait un mariage où la mariée n’était pas invitée.
Et pourtant… ce plan est celui de la dernière chance d’une paix au Proche-Orient.
Donald Trump lui-même le présente comme un deal gagnant-gagnant. En effet, il promet la coexistence pacifique entre deux états reconnues en tant que tel.
Jusqu’alors c’était le blocage intégral dans la mesure où la Palestine ne reconnaît pas Israël en tant qu’État hébreu, et l’État hébreu ne reconnaissait pas la Palestine en tant qu’État.
C’est donc une avancée historique que propose ce deal.
Il prévoit Jérusalem comme capitale indivisible de l’État d’Israël, avec une capitale de l’État Palestinien à Jérusalem-Est. Oui, vous avez bien entendu : un État Palestinien est reconnu dans ce plan.
Dès lors cet accord promet un progrès considérable : la coexistence pacifique entre deux États indépendants.
Jusqu’à présent, seule une autorité palestinienne, et non un État, était reconnue par la communauté internationale. De plus, d’aucun pays arabo-musulman, ne reconnaissait l’existence de l’État hébreu à l’exception de quelques uns, l’Égypte, la Jordanie et le Liban.
Alors pourquoi l’autorité palestinienne, gouverné par le Hamas depuis 2006, rejette-t-il ce plan de la dernière chance ?
Une chance pour la paix, une chance pour la sécurité dans la région du Proche-Orient, la fin du terrorisme et des intifadas récurrentes depuis deux décennies, une chance aussi pour la Palestine.
Oui, vous avez bien entendu, une chance pour la Palestine. En effet, qu’en est-il de ce pays réduit à une peau de chagrin, après 72 ans de conflit ? Qu’en est-il de ce pays à l’économie ravagé par le terrorisme et la guerre permanente ? Qu’en est-il de ce pays sous le joug de la haine et de la revanche ?
Trump promet un redressement à grand renfort d’aides financières et de coopération de l’économie palestinienne. Une économie réduite à une pauvre chimère, véritable misère pour tous les palestiniens.
Ce deal est en réalité une OPA du peuple palestinien afin de l’aider à renouer avec la croissance et des conditions de vie dignes.
Ce à quoi le Hamas répond « nous ne sommes pas un peuple à vendre ». On achète pas une paix à coups de dollars.
Il faut préciser ici que ce raisonnement est erroné puisque l’autorité palestinienne passe ainsi à côté d’une chance historique : le relèvement économique de son pays enfin reconnu en tant qu’État. Le plan de Trump ne consiste pas à acheter le peuple palestinien mais à lui donner l’opportunité de se relever en tant qu’État à part entière, en gardant toute sa dignité et en se délaistant de toute mouvance terroriste.
Il est vrai que dans son deal « gagnant-gagnant » Trump entérine les victoires qui ont jalonné l’histoire des guerres israélo-palestiniennes : les colonies juives sur le territoire palestinien sont reconnues appartenant de fait à l’État d’Israël. Bien entendu, ce plan ne peut emporter l’assentiment du Hamas qui veut en revenir aux frontières de 1967 (guerre de six jours), point de vue légitime au regard de l’histoire, mais il convient aujourd’hui de regarder la réalité en face, le point de non retour sonne le glas des espoirs palestiniens. Il faut être lucide : Israël a gagné toutes les guerres depuis 1948 avec le soutien de l’Occident et représente une armée toute-puissante. Jamais Israël ne renoncera aux territoires acquis par voie belliqueuse. C’est un fait.
De plus, Jérusalem quant à elle devient la capitale indivisible de l’État juif à la place de Tel Aviv à sa fondation. Et l’on connait tout le symbole représentée par Jérusalem, capitale autrefois tri-monothéiste, disputée tant par les musulmans que par les juifs. Les palestiniens revendiquent depuis toujours Jérusalem comme capitale, Israël aussi : point de friction, résolu en 1948 par le statut international sous le mandat de l’ONU.
Le choix de Trump de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem signale au monde une prise de partie en faveur de la reconnaissance de la capitale historique d’Israël. De fait, ce choix peut être interprété par une prise de partie sioniste puisque cette capitale est revendiquée depuis toujours par le peuple palestinien. Cependant, Trump ne fait là qu’admettre un état de fait et joue le pragmatisme. A l’heure actuelle, les forces en présence ne permettent pas d’autres solutions de paix favorables aux deux clans. Trump n’est pas pour autant sioniste, comme pourrait le laisser penser la présence enthousiaste de Benjamin Netanyahu à ses côtés lors du dévoilement de ce plan de paix.
Le contraire d’un refus catégorique de signature de cet accord par le Hamas eut été pour le moins surprenant, puisque la Palestine ne reconnaît comme légitime et légal les frontières décidées lors de la fondation d’Israël en 1967. Certes du point de vue palestinien, il s’agit d’un rapt territorial mais il faut aujourd’hui reconnaître l’état des forces en présence, d’une part, un pays à l’économie florissante et surmilitarisée, Israël, et d’autre part une autorité palestinienne épuisée et laminée par plus de 70 années de conflits et en proie au terrorisme.
Objectivement, quel est l’intérêt de la Palestine aujourd’hui ? Poursuivre le terrorisme dans un climat délétère, de déshérence tant social qu’économique ou accepter de pouvoir exister en tant qu’État promis à la prospérité dans l’intérêt de son peuple ? Pour quel choix, en connaissance de cause, Mahoumoud Abbas, devrait-il opter ?
Rappelons-le, dans une situation de chaos indescriptible régnant de part et d’autre des frontières israélo-palestiniennes, un tel accord était plus que nécessaire : vital pour toute la sécurité du Proche-Orient.
II De la terre promise à une terre de refuge : analyse prophétique.
Dans le film La liste de Shindler, de Steven Spielberg, on apprend que seul le héros éponyme américain est enterré en terre promise pour avoir sauver des juifs des camps de la mort. C’est un Juste comme tous ceux qui ont protégé les juifs contre la folie meurtrière nazie. En cela, Trump est fidèle à la tradition des Justes puisqu’il garantie la pérennité de l’État hébreu menacé de toute part par le monde arabo-musulman et protège la terre promise des juifs.
Devant nous est en train de s’écrire une page prophétique de l’histoire qui renouvelle celle de 1967 qui marque une année de jubilé (cycle de 50 ans), une année sainte commençant au jour du grand Pardon et annonçant la seconde venue du messie sauveur lors du prochain cycle (à partir de 2017).
L’année 1967 : lors de la guerre des six jours, le soir de la première journée, la moitié de l’aviation arabe était détruite ; le soir du 6ème jour, les armées égyptiennes, syriennes et jordaniennes étaient défaites. Dès lors, au terme de cette guerre, l’État hébreu tripla sa superficie : l’Égypte perdit la bande de Gaza et la péninsule du Sinaï, la Syrie fût amputée du plateau du Golan et la Jordanie fût délestée de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est. Le shofar retentit devant le mur des lamentations à Jérusalem le 7 juin 1967 comme un lointain écho de la bataille de Jéricho durant laquelle Josué et son armée conquirent le 7ème jour, au petit matin, la ville (Josué 6, 1-62).
Cette année-là, Jérusalem revint aux juifs israéliens, exactement 50 ans après le précédent jubilé de 1917, comme cela avait été annoncé par les prophéties. Au 12ème siècle, le rabbin Judah Ben Samuel sur la base de calculs bibliques et de révélations divines réussit à prédire correctement les dix jubilés initiés de 1517 jusqu’en 2017 (dix fois 50 = 500 ans). Depuis lors, l’humanité est dans un temps qualifié de derniers temps messianiques où Israël à un rôle déterminant à jouer. Durant ce temps, une période de sept années de tribulations sont prophétisés durant lesquelles les nations du monde seront conduites à entrer dans un conflit mondial et dans un règne totalitaire, celui de l’Antéchrist. Ces sept années seront initiées par un accord de paix entre la Palestine et Israël. Jérusalem sera alors au centre des préoccupations mondiales et Israël sera appelé à devenir une terre de refuge à la toute fin des tribulations.
http://clearlook.unblog.fr/2019/05/19/des-bruits-de-guerre-2-la-prophetie-du-shalom-chronologie-dune-guerre-annoncee-les-preparatifs-de-la-guerre/
De ce point de vue prophétique, par son deal du siècle, Trump n’initie pas le cycle des tribulations. Il pose les bases d’un nouvel accord de paix au Proche-Orient.
https://youtu.be/E1jDbXBsSpQ
Tel un Juge de l’Ancien testament, Trump lance un appel, tout en dénonçant les faux prophètes du terrorisme mondial. Ce deal demande explicitement à la Palestine de désarmer le Hamas et de démilitariser la bande de Gaza, en échange de quoi la Palestine obtient de la part des États-unis d’une part le doublement de son territoire actuel et d’autre part des aides économiques conséquentes permettant aux palestiniens de sortir la tête haute du marasme économique et géopolitique dans lequel ils étaient plongés. L’Arabie saoudite et les émirats arabes unis sont dans l’esprit américain les principaux garants de la viabilité de ce plan. Étant tributaires de l’aide financière américaine, ils devraient favoriser cet accord. Cependant, le nouveau statut de Jérusalem leur pose problème. En effet, la ville sainte est le troisième lieu le plus sacré de l’Islam. Donc comment accepter que Jérusalem soit la capitale indivisible d’Israël.
Avec le renoncement à l’essentiel de leurs revendications en échange d’une éventuelle souveraineté sur un territoire certes morcelé, la Palestine se voit imposé une paix carthaginoise en langage diplomatique : le vainqueur impose au vaincu ses conditions, cependant Israël doit faire accepter cet accord par la droite nationaliste israélienne : aussi favorable soit il a Israël, le plan fait néanmoins des concessions territoriales aux palestiniens par principe inacceptables pour les milieux sionistes religieux israéliens.
Ce deal demande à chacun des protagonistes un pas en avant.
C’est pour cela qu’il est équitable.
Trump, sensible à la situation désastreuse israélo-palestinienne, spirale infernale de guerre et de terrorisme, tel un juge de l’Ancien testament, entend l’appel du Seigneur et s’en fait le messager. Les négociations actuelles sont le réceptacle permettant aux nations de s’aligner sur la volonté de Dieu.
Ce deal signe une alliance retrouvée entre la terre promise et le Seigneur.
Cordialement,