Le coup d’état permanent.
Après une vague de manifestations sans précédent émaillées d’incidents alarmants pour l’État de Droit, le gouvernement dégaine pour son projet de loi de retraites à l’origine de la discorde nationale, l’article 49 alinéa 3.
Certes, il s’agit d’un article de la constitution de la 5ème République mais ce dernier est-il démocratique ? Légal assurément, légitime, en aucun cas.
En effet, au regard de la situation sociale explosive depuis ces deux dernières années, en France, l’intérêt du peuple aurait été d’appeler à un référendum.
Mitterrand lui-même, lors de la promulgation de la constitution de la 5ème République, l’a qualifié de coup d’état permanent : il entendait par-là un pouvoir exécutif fort qui pouvait frôler la dictature, notamment l’article 16 et le 49-3.
Ne craignons pas de dire la vérité : l’article 49-3 est un passage en force de l’exécutif qui ignore la volonté du peuple, présent et dans la rue et dans l’Assemblée nationale.
De plus, ce gouvernement utilise cette cartouche dans un climat sanitaire (coronavirus) interdisant tout droit de manifestation : on crée les conditions d’une psychose facilitant la soumission du peuple.
Il n’y a pas de procédé plus honteux qui soit, opportunisme et manipulation sont les clefs du pouvoir macronien.
Pour aller plus loin, ajoutons qu’une telle manoeuvre illustre la nette volonté de nous projeter vers le NOM : l’obéissance d’un peuple accablé à un totalitarisme libéral.
En effet, réfléchissez :
En cotisant jusqu’à 64 ans on favorise tout simplement un système par capitalisation de la retraite : diktat libéral bruxellois.
Ce diktat imposé au gouvernement veut financer les retraites par fond de pension soumis à la spéculation et donc contraint à l’instabilité des marchés boursiers.
Ce qui fait d’un acquis social de 1945, la retraite pour tous par solidarité intergénérationnelle (système par répartition), la fin d’un droit inaliénable de notre patrie.
De fait, seuls les plus favorisés pourront bénéficier d’une retraite digne de ce nom, les riches, via un capital placé en bourse, car les autres, le peuple, n’ayant pas les moyens de cotiser pour une assurance vie, n’auront a terme aucune retraite.
Or en cas de crise économique majeure (provoquée durant la 3ème guerre mondiale), les fonds de pensions garantissant les retraites pour les plus riches d’entre nous seront anéantis : instabilité de la bourse oblige.
Et donc eux aussi, n’auront plus de retraite.
Dans le plan des élites mondiales, l’homme sera esclave de cette aliénation, d’un système qui lui est étranger. L’homme n’aura plus d’autre choix que d’accepter ce qui lui sera dicté à savoir la marque financière du Nouvel Ordre Mondial.
Cette volonté du lucre tout puissant, se manifestant par l’augmentation criante des inégalités socio-économiques est l’apogé d’un système libéral où l’homme n’est qu’un pion sur les marchés financiers, dont les fils sont tirés par le NOM.
C’est arrivé près de chez vous !
Cordialement,
