
L’OMS, un colosse aux pieds d’argile.
A l’heure où Trump annonce le 15 avril la suspension de toute participation financière américaine (22% pour les USA soit un montant de 400 millions de dollars par an, 8% pour la Chine, 5% pour la France) à l’OMS, dressons le bilan de cette organisation.
En 2018, la Banque mondiale et l’OMS ont l’idée commune de créer un conseil pour évaluer la préparation de la planète à une pandémie mondiale. Leur rapport de septembre 2019 décrit les risques en cas de sa propagation.
Ils concluent que le monde n’est pas préparé à affronter une « pandémie causée par un agent pathogène respiratoire ».
70 ans plus tôt, au lendemain de la seconde guerre mondiale, est créé en 1948, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’institution spécialisée de l’Organisation des Nations unies (ONU) pour la santé publique. Sa mission aussi estimable qu’estimée est de garantir le droit des peuples au meilleur niveau de santé possible.
Autant le dire d’emblée, avant tout l’OMS est un corps de diplomates sanitaires qui se lance un défi de taille.
https://www.who.int/fr
Depuis le 19ème siècle, les innombrables épidémies conduiront les États à se réunir en conférences sanitaires internationales pour tenter de faire front ensemble.
Déjà en 1851, 12 pays tentent de fixer des normes de quarantaine pour les maladies de la fièvre jaune et de la peste sur fond d’enjeux économiques et géopolitiques. En 1907, l’Office international d’hygiène publique (OIHP) est créé et sera incorporé à la future OMS.
Financée par la Fondation Rockefeller, l’OMS élargira la coopération internationale de 61 pays à 194 aujourd’hui. Active, l’OMS se déploiera sur de nombreux fronts : campagnes de santé publique, élaboration de protocoles de soins, définitions de médicaments essentiels, coordination contre les épidémies, lutte contre les maladies infectieuses, bourses d’études.
Malgré quelques bons points, l’éradication de la variole en 1980, la convention cadre sur le tabac, on reproche à son ancienne directrice Margaret Chan (Hong Kong) sa mauvaise gestion de la grippe H1N1 en 2009 et d’avoir surestimé l’épidémie avec toutes les conséquences que cela pu engendrer sur les fabricants de vaccins ; ou encore d’avoir minimisé l’épidémie d’Ebola en 2014.
Aujourd’hui, avec la crise du Covid-19, l’actuel directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus (Éthiopie) est sous le feu des projecteurs.
Le ‘docteur’ Tedros Adhanom, âgé de 55 ans, n’est pas médecin. Docteur en philosophie et en santé communautaire, doctorat décroché au Royaume Uni, élu à la tête de l’OMS par les États Membres à la 70ème Assemblée mondiale de la Santé, il bénéficie du soutien de la Chine, en mai 2017, pour un mandat de cinq ans. En guise de connivence avec cette dernière, il excluera Taïwan de l’OMS.
Auparavant, Tedros a travaillé comme ministre éthiopien des Affaires étrangères de 2012 à 2016. Ce poste lui permet de diriger les négociations sur le programme d’action d’Addis-Abeba où 193 pays se sont engagés à fournir le financement nécessaire pour atteindre les objectifs de développement durable. Permettant millions d’éthiopiens d’accéder aux soins de santé. En outre, il a investi dans des infrastructures sanitaires, élargi le personnel de santé et lancé des mécanismes innovants de financement. Enfin, il est également reconnu pour son leadership contre le paludisme, le VIH, la tuberculose.
https://www.msn.com/es-us/noticias/mundo/qui%c3%a9n-es-tedros-adhanom-el-director-general-de-la-oms/ar-BB12FLrJ
Parallèlement, à la tête du Front Démocratique Révolutionnaire du Peuple Éthiopien qui n’est autre qu’une coalition marxiste guerrière, il mena les opérations révolutionnaires dans son pays. Il dissimula alors trois épidémies de choléra en Éthiopie, en 2006, 2009 et 2011, pendant son mandat de ministre de la Santé.
Diverses organisations de défense des droits de l’homme dont l’ONU l’ont accusé de violations des libertés fondamentales, de répression politique et d’être un politicien corrompu.
Riposte Laïque explique :
« En 1986, nommé expert au ministère de la santé sous le régime dictatorial de Mengistu Haile Mariam, il serait l’un des pires violeurs des droits de l’homme très controversé en Éthiopie. Tedros Adhanom était alors ministre des affaires étrangères lorsque des manifestations des ethnies Oromo et Amhara, qui représentent près des deux tiers de la population, ont été réprimées dans le sang. La contestation a fait plusieurs centaines de morts et elle a mené, le 9 octobre 2016, à l’instauration de l’état d’urgence qui est toujours en vigueur. En Éthiopie, le gouvernement durcit l’état d’urgence avec de nouvelles restrictions ! Pour la journaliste Reeyot Alemu, incarcérée plus de quatre ans dans les geôles éthiopiennes et aujourd’hui en exil aux États-Unis, le nouveau directeur général est l’un des pires violeurs des droits de l’homme. C’est pourquoi élire Tedros Adhanom à la tête de l’institution risque de ternir la réputation et la crédibilité de l’OMS.
Accusations compromettantes :
Frank Ashall, directeur de l’Africa Tobacco-Free Initiative reproche au docteur Tedros d’être davantage un homme politique corrompu qu’un spécialiste de la santé !
Lawrence Gostin, expert en santé publique, a accusé l’ancien ministre de la santé communiste d’avoir passé sous silence trois épidémies de choléra en 2006, 2009 et 2011, Tedros Adhanom préférant n’évoquer que les symptômes de la diarrhée aqueuse aiguë. Un terme technique employé pour désigner l’épidémie de diarrhée qui touche actuellement la région Somali, dans le sud-est de l’Éthiopie.
Ces polémiques pourraient entacher l’image de l’OMS, déjà ouvertement critiquée pour son apathie face à l’épidémie d’Ebola qui a tué plus de 11 000 personnes en Afrique de l’Ouest entre 2013 et 2016. Tedros est sûrement le bon candidat ! »
En 2020, avec la pandémie du coronavirus, il est l’objet de nombreuses critiques. Cette fois, c’est son soutien à la Chine qui est en cause : une situation qui dérange le Japon et les États-Unis. Sa transparence est suspicieuse. L’OMS ignore les recommandations de Taïwan qui a pourtant le mieux combattu cette pandémie. Pourquoi avoir attendu si longtemps, le 11 mars 2020, pour annoncer l’état de pandémie mondiale alors que tout le monde le savait déjà depuis au moins le mois de janvier ? Les États savaient que la première infection était apparue fin novembre à Wuhan. Camouflait-il les mensonges du gouvernement chinois et de son président ?
Pourquoi les lanceurs d’alerte chinois ont-ils étés réduits au silence ? Pourquoi les médecins de Wuhan ont-ils étés censurés ? Pourquoi certains ont même disparu ? Pourquoi la Chine a attendu plus d’un mois pour en informer l’OMS ? Pourquoi la Chine a fait circuler la fausse information selon laquelle le virus aurait été introduit dans son pays par l’armée américaine ? Mensonge complètement absurde véhiculé par les médias anti-Trump de la gauche américaine.
C’est un fait, la Chine à menti, Tedros Adhanom à couvert ce mensonge, à politisé la crise, à dissimuler la vérité afin de retarder l’annonce de la pandémie pour permettre à Pékin de juguler l’épidémie et ainsi éviter l’humiliation.
Selon Barnini Chakraborty pour Fox News, l’économie éthiopienne est largement dépendante de la Chine qui déboursa des centaines de millions de dollars pour ses méga-projets (comme le stade sportif de 160 millions de dollars à Addis-Abeba). La Chine est le principal partenaire commercial de l’Éthiopie (Bank of China a investi 2,9 sur 3,4 milliards de dollars dans le projet ferroviaire reliant l’Éthiopie au port de Djibouti; Pekin a contribué à la construction de la première autoroute à six voies d’Éthiopie, et remodeler toute la ligne d’horizon d’Addis-Abeba avec des gratte-ciel modernes).
Le fait de maintenir de bonnes relations avec la Chine à d’énormes avantages économiques et commerciales, non seulement pour l’OMS mais aussi pour l’Éthiopie.
C’est un gigantesque conflit d’intérêts.
Riposte Laïque ajoute :
« Ce virus a causé la mort et la misère dans le monde entier. Si Tedros avait fait son travail correctement au lieu de se mettre à genoux devant Xi, une grande partie de cette souffrance aurait pu être évitée.
L’Italie, parce que le Premier ministre du pays a pris la décision stupide d’adhérer au projet chinois « Ceinture et route » en 2019, a été spécialement touchée.
L’Iran, qui a également choisi de participer à l’IRB, a aussi été gravement touché »
https://ripostelaique.com/elu-a-la-tete-de-loms-lafricain-tedros-adhanom-est-un-politicien-corrompu.html
Il y a plus. Selon deux enquêteurs de la Fondation Clinton, il n’est guère plus qu’une marionnette du cartel pharmaceutique Illuminati Big Pharma. Un clown aux ordres de Bill Gates (Fondation Bill&Melinda Gates) et des Clinton (Fondation Clinton).
En effet, récemment Larry Doyle et John Moynihan qui a témoigné au Congrès contre la corruption de la Fondation Clinton, ont déclaré dans une série cinglante de Tweets que la tête de l’OMS n’était qu’un autre jeu d’échecs au conseil d’administration des planificateurs mondiaux de la santé. Tedros est contrôlé par des suzerains comme Gates et Clinton.
https://t.co/uNLFyywpG1
Il est intéressant d’apprendre que près de 80% du budget de l’OMS provient de Fondations et de mécènes contre 50% il y a trente ans, qui décident de leur affectation.
Ainsi entre 2018 et 2019, la Fondation Gates donnera 531 millions de dollars (60% de contribution volontaire) pour la lutte contre la polio. Ce qui lui assure un rôle dans la santé publique sans mandat démocratique.
Ces contributions volontaires ne permettent aucune visibilité. Il en va de même des dons colossaux des laboratoires pharmaceutiques qui suscitent d’innombrables conflits d’intérêts.
Pour en apprendre davantage en matière de géopolitique de la santé mondiale regarder le documentaire L’OMS, un grand corps malade de Lilian Franck. Son enquête démontre l’influence des industriels sur l’institution, les conflits d’intérêts et le désengagement des États.
Terminons ce portrait avec cette anecdote. Le 28 janvier, le charismatique éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus et le président chinois Xi Jinping, le sourire aux lèvres, poseront devant la caméra, pour une poignée de main historique, maintenant devenue célèbre. Cette photographie illustre à elle seule, toute la connivence entre l’OMS et la Chine.
Pendant ce temps, 11 millions de chinois à Wuhan sont infectés par la propagation du virus. Quelques jours plus tard, le nombre de malades du Covid-19 se multipliera hors de Chine, en Asie, en Europe, touchant 18 pays en une semaine. L’OMS finira, devant l’urgence des faits, par décréter l’état de pandémie au niveau mondial le 11 mars 2020.
Cette crise du Covid-19 souligne les limites du mandat accordés à l’OMS. Il est grans temps de passer la main de ce colosse aux mains d’argile.
Cordialement,