
Terre de liberté pour un peuple libre.
« Une terre libre, la liberté du travail, la liberté d’expression et des hommes libres » (John Frémont, 1856)
Les pogroms sont couramment cités comme des manifestations typiques de l’antisémitisme.
Les pogroms antisémites russes au début du 20ème siècle en sont un exemple.
Mais ce qui est moins connu c’est que beaucoup de catholiques d’origine germanique ont étés massacrés à New York entre 1840 et 1860. La correspondance des émigrés des années 1810-1820 nous apprennent que les paysans et journaliers des régions pauvres de l’Eifel, du Sauerland, de la Rhénanie avaient fui la misère rurale et les catholiques allemands avaient fui la persécution protestante d’Allemagne. Après 1848, les bagages des exilés politiques (die Hochdeutschen) sont remplis de valeurs et d’idéaux européens : ils sont médecins, juristes, pasteurs, professeurs.
Les informations sur ces événements ne sont pas monnaie courante. Il n’est pas chose aisée d’avoir des informations dessus car cela n’est connu que des universitaires et n’est pas inscrit dans le programme scolaire d’éducation de la population américaine.
On peut se demander pourquoi ?
Peut-être parce qu’en ces temps du règne tout puissant de l’inversion des valeurs, cet événement révèle un autre visage du parti républicain plus humain que les démocrates ont voulu étouffer tout en occultant le leur diabolique.
Les origines du parti républicain, l’arrivée d’Abraham Lincoln, premier président républicain de l’histoire américaine, les origines de la guerre de sécession américaine de 1861 à 1865 sont bien documentés.
Mais on ne dit pas assez qu’Abraham Lincoln ne s’est pas seulement fait élire sur le thème des droits et de l’émancipation des noirs et sa ferme volonté d’éviter la sécession du pays, mais aussi parce qu’anti-esclavagiste il ne voulait plus voir se produire des massacres de masse racistes comme celui des émeutes sanglantes de New-York qui eurent lieu avant son élection en 1860.
Bien avant les tristement émeutes à New-York du 13 au 16 juillet 1863 (‘Draft Riots’, http://civil-war-uniforms.over-blog.com/-00), elles-mêmes relativement peu connues, eurent lieu un véritable massacre d’allemands catholiques entre 1844 et 1953. Ces émeutes xénophobes anticatholiques de la ville de New-York, se transformèrent en véritables pogroms anticatholiques dans les années 1850. Pendant quelques jours, New-York fût le théâtre d’une véritable saint Barthélemy.
Dès les années 1840, la ville de New-York jouit d’une activité industrielle fortement tournée vers le textile dont le coton arrive directement des états du Sud. Plus grand port d’Amérique, il est également le plus important point d’arrivée des migrants d’Europe. Sa population est fortement marquée par une mixité ethnique avec de grosses communautés germanophones (principalement originaires d’Allemagne méridionale) et irlandaises.
Au total, sur la décennie 1850-1860, on estime que 2,6 millions d’immigrants sont arrivés aux États-Unis, dont 700 000 Allemands, 650 000 Irlandais, 150 000 Anglais, 60 000 Français, 45 000 Scandinaves et 40 000 Suisses. Les immigrés allemands contribuent au développement industriel de la région des Grands Lacs ou deviennent fermiers dans le nord des grandes plaines, où ils cultivent le blé et le maïs, et participent à la culture céréalière. La carte du réseau ferroviaire en 1860 montre un développement spectaculaire au sud-ouest des Grands Lacs, permettant le stockage roulant des grains sur les voies ferrées. Troisième ville germanophone du monde, New-York voit apparaître des quartiers comme « little germany » où chaque communauté ethnique se rassemble, particulièrement à Manhattan.
Près du quart de la ville ne parle pas anglais, les catholiques sont persécutés ou tués et les noirs également très nombreux, sont soumis à des tensions raciales importantes en partie dûes à une forte proportion de pro-sudistes dans la ville et à l’incompréhension générale quant à leurs revendications égalitaires.
A cette époque, New-York est le théâtre de multes sociétés secrètes, mouvements religieux sectaires extrémistes et gangs mafieux qui fleurissent.
A partir de 1844, le mouvement nativiste, reflet de sociétés secrètes sous contrôle démocrate, fit irruption sur la scène politique newyorkaise.
Cette année-là vit naître un premier parti politique, l’American Republican Party rebaptisé Native American Party après sa convention nationale de juillet 1845.
Se greffant sur l’opposition de la bourgeoisie démocrate majoritairement protestante avec les classes moyennes protestantes à l’immigration massive d’européens catholiques principalement allemandes et irlandaises.
La communauté catholique était perçue comme le cheval de Troie d’une politique pontificale contraire aux idéaux libéraux, socialistes et démocratiques de la communauté protestante de la ville de New-York, qui prenait de l’importance.
La campagne nativiste provoqua deux épisodes sanglants d’émeutes pendant lesquels des lieux de culte catholiques furent profanés et détruits, notamment dans le quartier de Kensinton (Philadelphie) lors des 3-8 mai et 6-7 juillet 1844. En décembre de la même année, une fraternité nativiste, l’Ordre des Américains Unis, fut fondée à New York. En 1849, le mouvement bénéficia d’une impulsion nouvelle quand le New-Yorkais Charles B. Allen fonda l’Ordre de la Bannière Étoilée (‘Order of the Star Spangled Banner’), une société secrète dont les membres, obligatoirement protestants devaient prêter un serment d’obéissance absolue aux consignes de l’Ordre. Interrogés par les journalistes sur l’existence de cette société, les membres de l’Ordre prétendaient n’en savoir rien, d’où leur surnom de Know Nothing (De l’ombre à la lumière : des Know Nothing à la renaissance de l’American Party, 1849-1854, https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Know_Nothing).
A partir de 1852, l’Ordre s’agrandit en créant des ramifications au-delà de New-York et du New Jersey, ils créerent l’American Party, incarnation du mouvement. Leur idéologie prônait la limitation stricte de l’immigration visant particulièrement les immigrants catholiques, la limitation de l’accès aux postes à responsabilité afin de réserver ces derniers aux seuls Américains « natifs », l’instauration d’un délai de 21 ans minimum avant l’octroi de la citoyenneté américaine à un immigrant, la limitation de l’accès aux postes d’instituteurs dans les écoles publiques afin de les réserver aux seuls protestants, l’instauration de lectures quotidiennes de la Bible protestante dans les écoles publiques et une restriction de la vente d’alcool.
En parallèle de cela, le Parti républicain (en latin, Res Publica) ou Grand Old Party (GOP) fût fondé le 28 février 1854 à Pittsburgh par des dissidents nordistes du Parti whig et du Parti démocrate, opposés au Kansas-Nebraska Act et à l’expansion de l’esclavage sur le territoire américain et aux revendications souverainistes de plusieurs États du Sud. Comprenant que les propriétaires d’esclaves conspiraient pour s’emparer du pouvoir fédéral et étendre l’esclavage à tout le pays, ils forment une unité issu du peuple qui garantit le droit des minorités ethniques. Il s’agit pour ses fondateurs de proclamer les vertus républicaines comme l’opposition à l’aristocratie et à la corruption.
John Frémont sera le premier candidat républicain à l’élection présidentielle en 1856. Son moralisme et son puritanisme lui acquièrent rapidement le soutien des presbytériens, des méthodistes, des quakers et des luthériens d’origine scandinave, et des nouveaux états industriels qui votent avec la Nouvelle-Angleterre contre le sud esclavagiste. A contrario, il échoue à emporter l’adhésion des catholiques, des épiscopaliens et des luthériens d’origine germanique.
Quatre ans plus tard, en 1860, Abraham Lincoln deviendra le premier président des États-Unis émanant du Parti républicain. Arrivé au sommet du pouvoir, Lincoln parviendra à rassembler les courants de son parti autour de lui et à faire front pour défendre l’intégrité de l’Union. Avec le soutien des démocrates du nord (‘démocrates de guerre’) il proclame l’abolition de l’esclavage. Deux ans plus tard, en 1862 alors que le pays est en pleine guerre civile, les républicains alliés aux démocrates de guerre remportent les élections de mi-mandat. Lincoln est à son tour réélu en 1864 mais est assassiné en avril 1865 par un partisan sudiste.
Comme les médias actuels sont friands d’une désinformation consternante, ils inversent les rôles et font passer les républicains pour des gens d’extrême droite, tandis que les démocrates sont des gens de gauche. Mais la réalité est inverse : jamais les États-Unis ne se sont mieux portés que sous la coupe de véritables républicains. C’est sous les républicains que les principales réformes sociales pour le bien du peuple américain eurent lieu.
C’est sous la présidence d’Ulysses S. Grant, républicain-radical et général victorieux de l’armée de l’Union qu’un bastion républicain de ligues unionistes se forme dans le sud des États-Unis, basé sur le vote des anciens esclaves devenus des hommes libres, afin de mobiliser les électeurs et combattre les anciens sécessionnistes dont certains s’organisent sous la bannière du Ku Klux Klan, mouvement créé de toute pièce par le parti démocrate. A titre de comparaison, les premiers membres afro-américains du Congrès des États-Unis ont été élus sous l’étiquette Républicaine en novembre 1868, tandis qu’il faudra attendre 1934 pour que le parti démocrate ait ses premiers candidats noirs.
C’est sous la présidence de Theodore Roosevelt que la qualité de vie des américains s’améliore. Par sa lutte contre les trusts des grandes entreprises et leur corruption, la prospérité économique des américains connaît un rebond. Il impose un pouvoir fédéral fort qui réglemente l’activité économique. Il proclame également que la prospérité doit être partagée et doit concerner toutes les races et toutes les religions.
Le krach mondial illuminati de 1929 stoppera l’élan des républicains. Le pays plongera dans la Grande Dépression et les politiques républicaines non interventionnistes axées prioritairement sur l’équilibre budgétaire paraissent inadaptées à stopper la montée du chômage et à freiner les faillites. En 1932, pour la première fois depuis la guerre de Sécession, les républicains perdent le contrôle de la majorité des grandes villes du pays. Ils vont ensuite perdre la Maison-Blanche, le Congrès, la majorité des postes de gouverneurs et le vote des noirs du Nord du pays. L’année 1936 est la pire année politique de l’histoire des républicains.
Il faudra attendre la présidence du général Dwight D. Eisenhower, un républicain internationaliste, favorable à l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, en novembre 1952, pour mettre fin à 20 années de règne démocrate sur la Maison-Blanche.
Alors que le pays est en plein maccarthysme, il conserve le New Deal, étend le système de sécurité sociale, met en œuvre un système autoroutier inter-État, poursuit la politique américaine de son prédécesseur face au communisme et fait respecter dans l’ancien Sud confédéré, au besoin par l’armée, les arrêts de la Cour suprême des États-Unis en matière de déségrégation raciale. Il sera réélu en 1956.
John Fitzgerald Kennedy, catholique et président des États-Unis, bien que démocrate, sera le nouveau Lincoln en raison de son programme en accord avec l’idéologie républicaine, défendait l’égalité des droits des noirs et l’abolition de l’esclavage qui persistait encore. Il faut savoir que John F. Kennedy, politiquement et intellectuellement républicain, fut obligé par son père Joseph Kennedy à faire sa carrière politique au sein du parti démocrate qu’il détestait.
Enfin Donald Trump, chrétien et président des États-Unis, du parti républicain sera le troisième et dernier Lincoln de l’histoire américaine.
Son programme accompagné de sa vision progressiste et libérale repose sur une société industrielle et éduquée, fondée sur la liberté individuelle, la promotion sociale par l’effort et le mérite, une société où la loi du marché l’emporte sur toutes les formes d’asservissement économiques comme l’esclavage. Un programme en ligne droite des valeurs du Parti républicain et de celles de Lincoln pour le bien du peuple américain. Et face aux forces adverses, il adopte un positionnement plus protectionniste en matière de politique extérieure et keynésien en matière de politique intérieur.
Sous sa présidence, le Parti républicain se féminise, accorde une place importante à la diversité ethnique, réduit les mesures désastreuses de l’Obamacare, se retire du traité transatlantique, limite le financement d’ONG pro-avortement tout en établissant des mesures records économiques, expose la corruption de l’État profond et nettoie le marécage dans les différentes instances gouvernementales.
On a traîné dans la boue le président américain.
On le traite de sexiste. Difficile de le croire au vu d’une part de tout le respect qu’il porte aux femmes mais également l’importance qu’il leur a donné : Sarah H. Sanders (Secrétaire de la presse), Linda McMahon (Administrateur des petites business), Kirstjen M.Nielson (Secrétaire de la sécurité intérieure), Gina Haspel (Directrice de la CIA), Heather Wilson (Secretaire de l’armée de l’air), Betsy Devos (Secrétaire de l’éducation), Kellyane Conway (Gérant de Campagne), Elaine L. Chao (Secrétaire de transport), Nikky Haley (Ambassadeur de l’ONU), etc.
On le traite de raciste. Difficile de le croire au vu d’une part de tout le respect qu’il porte à la communauté afro-américaine (voir black voice sur tweeter). Trump sera même surnommé Black President (‘le président noir’) par les plus grands leaders noirs américains antiracistes dont certains votent étonnamment démocrates.
« Je suis le président qui a le plus œuvré pour la communauté noire depuis Abraham Lincoln » (Donald Trump)
En effet, depuis plus de 40 ans, un tiers de ses amis sont noirs et alors qu’il était un homme d’affaire de l’immobilier américain, on dénombre une part non négligeable de son personnel était de couleur, sans oublier que depuis qu’il occupe la Maison-Blanche, les mesures prises par son administration en faveur de la communauté afro-américaine, notamment le financement prolongé pour les collèges et universités historiquement noirs sont historiques.
On a du mal à comprendre que pendant ces quatre années la presse mondiale lui soit autant hostile, d’autant plus que le taux d’approbation de Trump estimé chez les noirs est de 41% en 2020 contre 26% en août 2019 et ce pourcentage ne cesse d’augmenter.
Rappelons la goutte Q n° 4448 – Black Voters Matter, les Votes des Noirs Comptent. Q partage un mème qui illustre l’hypocrisie du parti démocrate. On a assisté à l’instrumentalisation des funérailles de George Floyd à des fins politiques, alors que deux semaines en arrière les mêmes démocrates interdisaient tout rassemblement demandant à rester bien confiné chez soi. Des représentants démocrates portant autour de leur cou le foulard Kente porté par les rois Ashanti, tissus en soie des rois. Mais ne disent pas que les Ashanti étaient propriétaires et commerçants d’esclaves…
L’histoire le prouve, le Parti démocrate est rempli d’hostilité, de nespotisme et de racisme. De l’extermination des Amérindiens à la création du Ku Klux Klan en passant par la discrimination raciale et l’esclavage des noirs, le Parti démocrate a toujours prôné des valeurs racistes. Le Ku Klux Klan étant un bras de levier du parti démocrate comme l’illustre cet article publié par TheEpochTimes.
https://fr-mb.theepochtimes.com/favorable-a-lesclavage-et-a-la-segregation-le-parti-democrate-sest-longtemps-appuye-sur-le-ku-klux-klan-pour-terroriser-les-noirs-357536.html/amp
Ces gens-là sont hypocrites. Pendant des années, ils ont abandonné les afro-américains, ont joué sur les inégalités ethniques, n’ont rien fait par altruisme. Pour les démocrates, les vies noires comptent, seulement quand ils ont besoin du vote des afro-américains.
Ce n’est pas le parti démocrate qui défend les minorités ethniques mais bien le parti républicain. Ce n’est pas le parti démocrate qui désigne le KKK et Antifa comme des organisations terroristes (terrorisme domestique) mais bel et bien Trump.
le-plan-de-trump-pour-lamerique-noire-designe-le-kkk-et-antifa-comme-des-organisations-terroristes/
Enfin, c’est encore une fois le président Trump qui s’est engagé à augmenter l’accès aux capitaux des communautés noires de près de 500 milliards de dollars (Plan Platine).
Trump s’élève contre les démocrates et les médias qui profitent de n’importe qu’elle situation pour faire du lynchage médiatique favorisant la haine nationale, semer le chaos et promouvoir la violence sociale.
Trump sera réélu pour un deuxième mandat, et nous continuerons d’assister à des heures de gloire du Parti républicain.
Make America Great Again.
Cordialement,
P.S. La rédaction de cet article a été grandement inspiré de lectures Wikipédia et autres sources dont civil-war-uniforms.over-blog.com ou Deseret News