Le Nobel de physique 2024 : une décision controversée
Le prix Nobel de physique 2024 a été attribué le 8 octobre à l’Américain John J. Hopfield et au Britannico-Canadien Geoffrey E. Hinton pour leurs travaux pionniers sur les réseaux de neurones artificiels. Ces découvertes ont permis d’importants progrès dans le domaine de l’apprentissage automatique et de l’intelligence artificielle.
Cependant, cette décision suscite une vive controverse.
Nombreux sont ceux qui estiment que l’attribution de ce prix pour des recherches relevant davantage de l’informatique et de l’intelligence artificielle est une violation des principes fondamentaux du Nobel de physique. Selon les règles, ce dernier doit récompenser des avancées théoriques fondamentales sur les lois régissant la matière et l’énergie. Or, les réseaux de neurones artificiels relèvent plutôt des sciences de l’information, des mathématiques ou des neurosciences, disciplines distinctes de la physique.
Note d’un internaute (chercheur) :
« Il est absolument scandaleux qu’on donne un prix Nobel de physique pour des travaux sur les neurones artificiels donc sur l’informatique et l’intelligence artificielle qui n’ont aucun rapport avec la physique fondamentale ou appliquée. C’est carrément en violation totale des règles du Nobel de physique qui précise qu’il faut qu’il s’agisse de découvertes theoriques fondamentale sur les lois régissant la matière et l’énergie. Dans le cas de ce prix Nobel il n’y a aucune découverte d’un principe ou d’une loi nouvelle en physique il s’agit simplement de modalités techniques d’application en informatique qui ne relève en rien des sciences physiques. En effet elle relève soit de la bionique autrement dit neurosciences soit des mathématiques en modélisation des systèmes d’information. Il s’agit donc d’une escroquerie scandaleuse qui viole toutes les règles du prix Nobel. »
Certains observateurs considèrent qu’un tel travail aurait davantage mérité une reconnaissance via la médaille Fields, l’équivalent du prix Nobel en mathématiques. En effet, les avancées d’Hopfield et Hinton s’ancrent solidement dans la modélisation des systèmes d’information et la théorie de l’information, des champs qui relèvent principalement des mathématiques appliquées plutôt que de la physique.
En comparaison, le prix Nobel de physique de 2023 avait été décerné à Anne L’Huillier, Pierre Agostini et Ferenc Krausz pour des découvertes sur les mouvements ultra-rapides des électrons, en cohérence avec les règles traditionnelles du prix, ancrées dans la physique fondamentale. Cette année, le choix du comité a donc surpris et divisé, soulevant des interrogations sur l’évolution des critères de sélection pour l’un des prix les plus prestigieux du monde.
Cela soulève des questions.
Le jury Nobel s’est-il fait littéralement acheté par des groupes d’intérêt énormes dans le domaine de l’informatique ? On le sait, les enjeux commerciaux sont gigantesques en ce qui concerne les théories de l’information et leurs applications.
S’agit-il purement et simplement d’un détournement Illuminati de l’esprit même du prix Nobel pour favoriser des intérêts économiques majeurs dans le champ de l’informatique et de toutes ces applications commerciales qui représentent des centaines de milliards de dollars annuels de profil ?
Serait-ce là la raison de cette violation totale de tout l’esprit du prix Nobel de physique et de ce prix Nobel ridicule qui prime des découvertes ou des applications qui n’appartiennent même pas aux champs de la science physique.
Bref… la semaine des Nobel se poursuit, avec les prix de chimie, littérature, paix et économie à venir, mais l’attribution de ce Nobel de physique marquera sans doute un tournant controversé dans l’histoire de ces récompenses.
Cordialement,