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Le projet d’une Cathédrale européenne

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Le projet d’une Cathédrale européenne

Avant-propos : Nous maintenons les propos que nous avons révélé ici à savoir que le véritable Emmanuel Macron est mort. Pour ne pas avoir à nous répeter à chaque fois et ce par commodité d’écriture dans cet article nous appellons également Macron son sosie sans pour autant révéler sa véritable identité.

Le Jupiter Olympien

Emmanuel Macron est un Olympien qui s’inscrit dans la lignée de la Fraternité française illuminati. À ce titre, Macron Jupiter est un homme ambitieux, sans âme réelle, qui rêve de se voir un jour Président des États-Unis d’Europe, son ivresse ultime.

Depuis son accession à l’Élysée, il porte tel l’Apollon hybride la vision audacieuse d’une Europe plus intégrée. Il n’aura eu de cesse durant ces deux mandats de multiplier les initiatives pour renforcer l’intégration d’une souveraineté européenne qu’il estime entravée par le système actuel de gouvernance à l’unanimité sur des sujets cruciaux comme la défense ou la politique étrangère.

Ce mécanisme, qui donne un droit de veto à chaque État membre, paralyse souvent les décisions collectives, et pour le président français, l’Europe doit s’émanciper des querelles nationales pour devenir un acteur mondial crédible, capable de rivaliser avec les États-Unis et la Chine.

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Ainsi Macron Jupiter, en croisade, se positionne en architecte de l’érection d’une cathédrale européenne, où chaque pierre (les États membres) est solidaire des autres en vue d’ériger l’édifice fédéral.

C’est là le cœur de son projet (agenda du 4ème Reich européen).

Pour autant, cette ambition s’accompagne de tensions majeures, opposant fédéralistes et défenseurs d’une souveraineté nationale renforcée.

 

Le corps – Des réformes ambitieuses soutenues et nourries par un réseau d’influence puissant

Le rôle des réseaux financiers et intellectuels dans l’ascension d’Emmanuel Macron a souvent et longuement été expliqué. Associé-gérant chez Rothschild, Macron s’est forgé les alliances stratégiques nécessaires au sein de « l’écurie Rothschild ». Ce réseau, souvent décrit comme un acteur influent de l’intégration européenne, inclut des personnalités proches des milieux économiques mondiaux, convaincues de la nécessité d’un fédéralisme européen pour renforcer la compétitivité du continent face aux géants américains et asiatiques (facade qui permet de cacher les véritables objectifs plus sombres de l’agenda du Nouvel Ordre Mondial)

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De manière générale, on trouve :

Les bâtisseurs : les institutions européennes (Commission, Parlement, Conseil) qui jouent le rôle des fondations, ainsi que les grands groupes financiers et industriels (consultés dans les décisions stratégiques) qui fournissent les ressources nécessaires à cette édification.

Les évêques : Les leaders pro-européens, défenseurs de cette gouvernance supranationale comme Emmanuel Macron, Guy Verhofstadt, Mario Draghi, Ursula von der Leyen, incarnent les visionnaires guidant l’édifice. Ces figures ont pour ambition de définir une spiritualité politique nouvelle, élitiste, centrée sur une Europe unie.

Guy Verhofstadt, ancien Premier ministre belge et chef de file des libéraux européens, milite activement pour l’abandon du vote à l’unanimité dans quelques domaines clés comme la défense et les affaires étrangères. Pour lui, « la souveraineté nationale est un anachronisme dans un monde globalisé ».

Ursula von der Leyen, présidente de la Commission européenne, qui incarne une approche pragmatique du fédéralisme, ainsi que des think tanks comme l’Institut Jacques Delors, qui alimente les débats sur l’union politique et économique de l’Europe.

Êveques du Mal

Mario Draghi, lui, se distingue par une approche pragmatique du fédéralisme européen. Durant son mandat à la tête de la Banque centrale européenne (BCE), il a démontré un attachement fort à l’idée d’une Europe unie, notamment lors de la crise de la dette en 2012, où il a déclaré : « Whatever it takes » (quoi qu’il en coûte) pour sauver l’euro. Aujourd’hui, Draghi soutient la création de mécanismes économiques communs comme un budget européen renforcé ou des emprunts mutualisés, à l’image du plan de relance post-COVID (NextGenerationEU).

Draghi voit dans le fédéralisme une opportunité de transcender les faiblesses nationales et d’ancrer l’Union européenne dans une stratégie de long terme. Sa voix est influente dans le camp des fédéralistes, où il est considéré comme un architecte économique de cette cathédrale européenne. Cependant, cette vision suscite des critiques virulentes des souverainistes, qui perçoivent ces mécanismes comme un endettement imposé aux nations les plus réticentes, au profit d’une centralisation technocratique.

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L’esprit – Une bataille idéologique entre fédéralistes et souverainistes

Le projet fédéraliste rencontre une opposition farouche. L’absence de consultation populaire réelle dans ce processus interroge.

D’un côté, on a les architectes d’une Europe unifiée qui veut rivaliser avec les grandes puissances mondiales grâce à des institutions fédérales solides. De l’autre côté, on a ceux qui incarnent une Europe des nations, où la diversité et l’autonomie des États restent des piliers intouchables.

Des figures comme Viktor Orbán (Hongrie) ou Mateusz Morawiecki (Pologne) sont des remparts contre une Europe centralisée. Ils défendent un « patriotisme européen », où chaque nation garde sa souveraineté tout en coopérant sur des enjeux stratégiques communs. Orbán, notamment, accuse les fédéralistes d’imposer une « dictature des valeurs » sous couvert de démocratie européenne.

Morawiecki quant à lui rejette fermement cette vision centralisatrice, qu’il perçoit comme une attaque contre les fondements chrétiens et culturels de l’Europe. Le Premier ministre polonais défend une conception de l’Europe comme union de nations souveraines, ancrées dans leurs traditions. Il a récemment accusé les institutions européennes de vouloir « uniformiser les cultures » au profit d’un progressisme qu’il qualifie de destructeur.

Morawiecki voit notamment dans les politiques migratoires et les débats sur les droits sociétaux (mariage pour tous, droit à l’avortement) une tentative de « réingénierie morale » de l’Europe. Il dénonce également ce qu’il appelle « l’adultère institutionnel », une expression décrivant la manière dont les élites européennes, selon lui, trahissent leurs nations au profit de lobbies et d’intérêts transnationaux. Ses déclarations opposent frontalement l’Europe de l’Ouest, qu’il considère comme déchristianisée, à l’Europe centrale et orientale, qu’il place comme gardienne des valeurs traditionnelles.

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En France, Marine Le Pen est la principale porte-voix de cette résistance. Elle argue que la souveraineté nationale reste la clé pour protéger les intérêts des peuples. L’abandon du vote à l’unanimité reviendrait à entériner la perte de contrôle des États sur leurs propres destinée.

Philippe de Villiers, auteur de J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu, dénonce la « submersion technocratique » orchestrée par des élites déconnectées des réalités nationales. Il dresse le portrait d’un Macron converti, totalement et volontairement soumis à cette Europe dirigée par des lobbies économiques et des réseaux globalistes.

L’âme – Se dresse dorénavant une bataille pour l’âme de l’Europe

La confrontation actuelle entre fédéralistes et souverainistes ne se limite pas seulement aux sphères politiques. Elle correspond à deux visions spirituelles du futur européen : une vision universelle, où l’Europe serait un laboratoire de valeurs progressistes globalisées, et une vision enracinée dans les nations, défendant des identités fortes et des traditions millénaires.

D’un côté, les fédéralistes, portés par Macron, Draghi, et Von der Leyen, prônent une Europe ouverte, qui transcende les frontières. Ils appellent à des réformes institutionnelles majeures, à l’accueil des migrants comme une « richesse » pour le continent, et à des politiques sociales harmonisées. Ces idéaux se heurtent aux souverainistes, pour qui ces projets ne sont qu’une tentative d’homogénéisation culturelle. Des figures comme Orbán dénoncent une Europe qui « oublie ses racines » en favorisant des flux migratoires qu’ils considèrent incontrôlés, et en soutenant des valeurs sociétales qui heurtent leur conception traditionnelle de la famille et de la foi.

L’adultère des nations

Certains souverainistes comparent cette dynamique à un adultère des nations : les élites fédéralistes, disent-ils, trahissent leurs citoyens en offrant la souveraineté nationale sur l’autel d’une Europe technocratique. Philippe de Villiers résume ce sentiment dans son ouvrage, accusant les élites de construire une Europe « hors-sol », où les décisions se prennent sans consultation populaire.

Conclusion

Comme dans toute cathédrale, les bâtisseurs doivent composer avec des vents contraires. L’édifice européen, reste encore inachevé et le restera oscillant entre l’aspiration à l’unité et le poids des particularismes nationaux.

Si Macron s’affiche comme architecte principal de cette œuvre, il lui faudra convaincre les fidèles, trop souvent sceptiques face à l’ambition de leurs évêques fédéralistes.

Cordialement,

Sources

Guy Verhofstadt, entretiens sur le futur de l’Europe

Philippe de Villiers, J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu.

Rapports de la Commission européenne sur la réforme institutionnelle.

Analyses du think tank Jacques Delors sur la gouvernance européenne.

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