Regulatory Capture
« La science a été corrompue et les agences fédérales ont été capturées par les compagnies pharmaceutiques. Le chemin pour éliminer cette corruption commence par une transparence totale, nous permettant d’examiner leur analyse des systèmes de surveillance de la sécurité. » (Sénateur Ron Johnson, Fox Business)
C’est avec ses mots que s’exprime le sénateur Johnson. Il dénonce la corruption des agences fédérales de santé aux États-Unis, affirmant qu’elles sont sous l’influence des grandes entreprises pharmaceutiques. Cette critique fait écho aux débats fréquents sur le rôle de l’industrie pharmaceutique dans la régulation des médicaments et des vaccins, notamment depuis la pandémie de COVID-19.
Il n’hésite pas à parler de « transparence totale », car le public américain et les experts indépendants devraient avoir accès aux données utilisées pour évaluer la sécurité des traitements médicaux.
La corruption qu’il dénonce est à plusieurs étages.
D’une part, les conflits d’intérêts entre les institutions comme la FDA (Food and Drug Administration) ou le CDC (Centers for Disease Control and Prevention) et Big Pharma ne sont plus à prouver. Elles sont censées réguler l’industrie pharmaceutique mais dans la réalité elles dépendent aussi en partie de financements liés à cette même industrie. Rappelons que 45% du budget de la FDA provient de redevances de l’industrie pharmaceutique.
Par ailleurs, le phenomène de revolving door est omniprésent. Cela soulève des questions sur l’impartialité des hauts responsables des agences, qui passent fréquemment du secteur public au privé, et inversement. Citons Scott Gottlieb, ex-commissaire de la FDA, devenu membre du conseil d’administration de Pfizer après son mandat, ou encore Julie Gerberding, ancienne directrice des CDC qui a ensuite dirigé la division vaccins de Merck. Cette proximité entre régulateurs et régulés alimente les soupçons de décisions biaisées en faveur des grands laboratoires.
Enfin, n’oublions pas de citer… à ce manque de transparence… les nombreuses manipulations des données averées et les scandales à répétition… Combien de fois la FDA a-t-elle approuvé des médicaments sur des bases fragiles (cela sous pression politique et économique) ? Doit-on rappeler l’escroquerie des vaccins COVID-19 et les nombreuses irrégularités autour de ces vaccins que nous avons longuement dénoncées sur ce blog ? Le manque de transparence autour des vaccins COVID-19 a soulevé des controverses et a conduit à des actions en justice pour obtenir la publication des données complètes. Combien de scandales ont révélé que des laboratoires avaient dissimulé ou minimisé des effets secondaires ? Rappelez-vous de ce médicament anti-inflammatoire dont les risques cardiovasculaires avaient été cachés (scandale Vioxx).
Conclusion
Les critiques comme celles du sénateur Johnson ne sont pas nouvelles, mais aujourd’hui depuis la crise sanitaire elles sont amplifiées. Aujourd’hui des milliers de personnes ont pris conscience de cette réalité. Ils diffusent les nouvelles que l’on nous dissimule.
La confiance du public repose sur l’indépendance des institutions de santé. Ainsi, continuons cet appel à davantage de transparence, à l’image du DOGE (Department of Government Efficiency), créé en janvier 2025 sous Trump et dirigé par Elon Musk. Cet organisme a déjà révélé plusieurs scandales de corruption, notamment impliquant l’USAID.
Créons un DOGE de la santé !
Un DOGE de la santé permettrait de mettre fin à cette opacité et restaurerait la confiance du public dans les institutions médicales.
Cordialement,
