
Une écologie pragmatique plutôt qu’idéologique
Rappelons une évidence, une énergie peut-être estampillée « écologique » à partir du moment où elle réduit ses impacts négatifs, cela… même si elle n’est pas totalement propre.
Généralement on croit que la seule attitude écologique est celle qui vise à réduire la dépendance aux énergies fossiles au profit de sources renouvelables et donc permet une transition vers le renouvelable.
Mais plutôt que sortir des énergies fossiles et si on s’orientait vers une écologie pragmatique ? L’école pragmatique (ou réaliste) est une approche alternative de l’écologie qui vise l’amélioration progressive des systèmes énergétiques existants. L’idée est ici de ne pas éliminer immédiatement et définitivement le charbon, mais de le rendre moins nocif grâce aux technologies modernes. Transitionner vers des énergies plus propres se ferait en douceur, sans marche forcée, en tenant compte des contraintes économiques et sociales des nations où chaque pays choisirait la solution la plus adaptée à son contexte.
C’est donc une écologie locale, centrée sur l’autonomie et la souveraineté.
Plutôt que de sacrifier les travailleurs au nom d’un idéal écologique (une transition brutale vers le renouvelable s’accompagne invariablement d’une pertes massives d’emplois et de la fermeture d’usines…), l’écologie pragmatique se focalise sur un changement progressif et adapté aux réalités locales.
Dans sa logique, Trump défend son pays.
Il n’est pas contre l’exploitation des ressources nationales, et si sa méthode est audacieuse, ça permet surtout aux États-Unis de ne plus dépendre des importations étrangères (Chine, etc.).
Alors voilà, loin d’être une déclaration absurde ou rétrograde, la position de Trump sur le « charbon beau et propre » doit être comprise comme une tentative de concilier écologie et souveraineté économique.
Et certes, si son ton polémique et provocateur tranche avec le langage institutionnel des écologistes traditionnels, le fond de son message rejoint une idée essentielle : toute transition doit être pensée à partir des réalités économiques et sociales de chaque pays, et non imposée selon un modèle unique.
Cordialement,